Codex Opus 2
Chapitre 4 : Le rôle des forces de policeArticle 1 :
Les forces de police du Comté du Limousin et de la Marche sont placées sous l'autorité directe du Prévôt des Maréchaux, lui-même dépendant du Comte du Limousin et de la Marche en exercice.
Article 2 :
Les forces de police sont recrutées au sein des villes du Comté du Limousin et de la Marche. Elles sont dirigées par un [1] Lieutenant de police, assisté de deux [2] Sergents.
Article 3 :
Tout policier signe, à l'embauche, un contrat qui définit précisément ses droits, devoirs et salaires. En cas de non-respect de ce contrat, il peut être résilié unilatéralement par le Prévôt des Maréchaux et traduit en justice sous le chef d'inculpation de Trouble à l'Ordre Public.
Article 4 :
Les forces de police du Comté sont chargées de la protection des villes du Limousin et de la Marche pour laquelle le Prévôt des Maréchaux désigne chaque jour un Chef des Maréchaux recruté parmi les policiers de la ville. Celui-ci perçoit une rémunération de la part du Comté pour la protection de la cité. En outre, il a la charge d'encadrer les Maréchaux sous ses ordres. Ceux ci sont recrutés par le Prévôt des Maréchaux.
Article 5 :
Il appartient au Chef des Maréchaux de défendre de manière effective et journalière la ville. Un Chef des Maréchaux qui ne défendrait pas la ville se verrait appliquer les sanctions telles que décrites dans l'article 6.
De plus le Comté ne lui serait redevable d'aucune rémunération pour cette journée de travail.
Si une cité venait à être prise d'assaut par révolte tandis que le Chef des Maréchaux n'a pas protégé la cité, celui-ci serait immédiatement mis en accusation pour trahison.
Article 6 :
Première infraction non suivie du renversement du pouvoir légitime de la cité : remboursement de la solde de 22 écus, avec admonestation du Prévot des Maréchaux en salle des officiers.
Deuxième infraction non suivie du renversement du pouvoir légitime : remboursement de la solde des Maréchaux (3x16 = 48 écus) et de celle du fautif, suspension du versement du salaire (viande) pendant une durée de un mois maximum à la discrection du Prévôt des Maréchaux avec affichage en salle des Officiers.
Troisième infraction toujours non suivie de révolte : procès pour Trouble à l'Ordre Public, sanctions à l'appréciation du Juge dans le cadre du codex du Limousin et de la Marche assortie d'une révocation de la police à l'appréciation du Prévot des Maréchaux à l'issue du verdict.
Infraction ayant conduit à un renversement du pouvoir de la cité dans le cas ou celui ci n'aurait pas été décidé par le comté du Limousin et de la marche :
-Si le policier commet cette infraction pour la première fois : mise en accusation pour trouble à l'ordre public et révocation de la police.
-Si le policier commet cette infraction de manière délibérée, que les preuves peuvent en être établies ou qu'il commet de manière régulière ce genre d'infraction, il sera mis en accusation au motif de Trahison. Par ailleurs dans le cas ou il aurait pris langue pour contribuer au renversement de la cité avec des organisations criminelles notoires ou avec une puissance étrangère, il sera mis en accusation pour Haute Trahison. Sa supension des forces de police sera alors automatique pour toute la durée du procès. A l'issue de celui ci, s'il est reconnu coupable, il sera révoqué de la police ; s'il est reconnu innocent, il appartiendra au Prévôt des Maréchaux de statuer sur son sort de manière discrétionnaire.
Article 7 : De la liste des infractions possibles
- Un policier dissoud son groupe avant que le Prévôt ne le fasse
- Un policier ne répond pas à la convocation qui lui est envoyée
- Un policier répond à la convocation mais ne défend pas la ville (sans conséquence le lendemain)
- Un policier répond à la convocation mais ne défend pas la ville (mairie prise le lendemain)
Article 8 :
Les forces de police assurent également la surveillance du marché local et ont pouvoir pour intervenir en cas d'infraction (escroquerie, spéculation, déstabilisation du marché).
Elles doivent alors contacter le contrevenant et tenter de régler l'affaire à l'amiable. Si ce n'est pas possible, le policier doit transmettre l'affaire à la Justice, suivant l'ordre reçu du Prévôt des Maréchaux en ce sens.
Article 9 :
Dans le cadre de leurs fonctions, les policiers du Comté reçoivent des mandats afin de pouvoir acheter sur les marchés locaux les denrées en infraction avec les lois et décrets comtaux et municipaux.
Le Lieutenant de police reçoit un mandat comtal, délivré par le Bailli. Les Sergents peuvent recevoir des mandats municipaux, délivrés par les maires de leur ville.
Article 10 :
Lors d'un procès, le policier qui a lancé l'affaire peut être appelé à la barre afin de témoigner. Dans ce cas précis, il est toujours lié au Comté par son contrat et est considéré comme un fonctionnaire comtal et sa parole ne saurait donc être remise en cause.
Chapitre 5 : des situations d'exception
Article 1 : De la trahison en Limousin
Sont passibles de mise en accusation les crimes suivants :
Atteinte à la sécurité du comté en temps de paix par un militaire, un fonctionnaire, un ambassadeur ou un élu du comté qui par ses actes mettrait en péril la sécurité du comté, ou se livrerait à des actes contraires à l'honneur ou à la probité.
Article 2 : De la haute trahison en Limousin
Sont passibles de mise en accusation les crimes suivants :
Atteinte à la sécurité du comté en temps de guerre par un militaire, un fonctionnaire, ambassadeur ou un élu du comté qui par ses actes mettrait en péril la sécurité du comté, ou se livrerait à des actes contraire à l'honneur ou à la probité.
Article 3 : De la définition des personnes pouvant êtres passibles de la trahison et de la haute trahison en temps de paix.
Conseillers comtaux, Membres de l'état Major de l'Armée, maires des villes du Limousin, Lieutenants et Sergents de police chargés de la défense des villes, soldats et officiers de l'armée, ambassadeurs du Limousin, intendants.
Article 4 : De la définition des personnes pouvant êtres passibles de la trahison et de la haute trahison en temps de guerre.
Mêmes que ceux cités à l'article 3 augmenté de l'ensemble des citoyens du comté du Limousin de la marche.
Article 5 : Des crimes passibles de mise en accusation pour trahison en temps de paix.
Atteinte à la sécurité du comté et à l'intégrité du comté par quelques moyens que ce soit par les militaires, officiers, ambassadeurs et maires.
Détournement de fonds ou de biens par les conseillers en charge des finances du comté, les maires et les intendants.
Tout autre crime déjà passible de poursuite pour trahison et répertorié dans les autres parties du présent codex.
Appel à la révolte non autorisé par le conseil ou le comte suivie d'une prise effective de mairie.
Prise de Mairie par révolte sans appel préalable public à la révolte.
Appel à la révolte contre le comté du Limousin et de la marche.
Prise et pillage de cités amies ou étrangères par les forces du limousin en temps de paix.
Article 6 : Des crimes passibles de mise en accusation pour haute trahison
Mêmes que cités à l'article précédent dans le cas ou notre comté serait en situation effective de guerre.
Toutefois dans une situation effective de conflit l'intégralité de la population du Limousin et de la Marche relèverait du présent dispositif.
Article 7 : Du déroulement des procès pour Trahison et Haute Trahison
Les procédures de mise en accusation pour trahison seront décidées par le procureur du Limousin et de la marche en accord avec le comte et le Prévôt des Maréchaux.
Il pourra être décidé de la mise en accusation après un vote par le conseil du Limousin et de la Marche.
A la demande de la personne mise en accusation ou du procureur un jury populaire sera établi pour rendre le verdict. Il appartiendra au juge du Limousin et de la Marche en lien avec le procureur et le prévenu, ou son conseil, de choisir une personne par cité du Limousin pour constituer un jury de 5 membres choisis à raison de un par ville du Limousin et de la Marche.
Les membres du jury livreront leur verdict au juge, celui ci rendra la justice sans livrer les noms des jurés ni leur sentence.
Dans les cas de Hautes trahisons tels que définis par le présent codex, la procédure de désignation du jury est suspendue. La mise en accusation pour haute trahison relèvera cependant toujours du procureur et du comte du Limousin.
Toutefois dans un souci de ne pas rendre la justice de façon inique, le Chambellan et le comte seront associés et auront part de manière effective à la décision de justice.
Celui-ci sera public et affiché en gargote du Limousin.
Article 8 : Des peines encourues
Les peines prononcées pour crime de trahison dans le cas où la culpabilité serait reconnue iront du bannissement, à la peine de mort en passant par la réclusion sans que celle ci puisse être inférieure à trois jours. Ces peines pouvant êtres assorties d'une amende proportionnelle à la faute commise.
Toutefois il appartiendra au juge d'informer le comte de sa décision avant de rendre son verdict afin que celui ci puisse jouer de son droit de grâce.
Les peines prononcées pour crime de trahison dans le cas ou la culpabilité serait reconnue iront du bannissement, à la peine de mort en passant par la réclusion sans que celle ci puisse être inférieure à trois jours. Ces peines pouvant êtres assorties d'une amende proportionnelle à la faute commise.
Toutefois il appartiendra au juge d'informer le comte de sa décision avant de rendre son verdict afin que celui ci puisse jouer de son droit de grâce.
Article 9 : Du droit de grâce du comte du Limousin et de la Marche
Le Comte du Limousin et de la Marche dispose du droit de grâce pour les affaires passibles de Trahison et de Haute Trahison.
Ce droit est plein et entier et ne saurait être contesté.
Le Comte gracie en son âme et conscience.
Le Juge prononce la peine en mentionnant l'acte de grâce du Comte.
Cette grâce devra être signée par le Comte et revêtue de son sceau perpétuel.
Toutefois la culpabilité ne pouvant être remise en cause, il appartiendra au juge d'inscrire la personne jugée dans le rôle des coupables.